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L’industrie du chanvre en France
Nous ne le savons pas nécessairement, mais la France produit la moitié du chanvre européen. Cette culture représente 15 000 hectares en 2016, contre 3 800 en 1991. Cette croissance reflète une réelle évolution des marchés. Aujourd’hui, tout est apprécié dans le chanvre : la fibre, l’intérieur rigide de la paille (chènevotte) et les graines. Auparavant, la fibre était principalement utilisée par l’industrie du papier, en particulier pour les feuilles de cigarettes. « Il y a quinze ans, les fabricants ont remplacé le chanvre par de nouveaux matériaux et nous avons trouvé d’autres points de vente : des renforts en plastique pour l’industrie automobile. Il s’agissait d’un véritable changement pour le secteur. Cela représente 30 à 40 % des volumes actuels de fibres de chanvre », explique Sylvestre Bertucelli, directeur d’Interchanvre.
De même, la chènevotte connaît de nouvelles transformations : litière, paillis horticole ou même béton de chanvre qui représente 10% des volumes de chènevotte. « Le chanvre est un isolant parfait. Nous travaillons particulièrement sur ce produit, mais nous construisons les réglementations relatives à la garantie de dix ans entravent le développement du béton de chanvre. Face à la crise, les professionnels du bâtiment préfèrent utiliser des matériaux plus traditionnels », regrette Sylvestre Bertucelli.
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Quant aux graines (graines de chanvre), traditionnellement destinées à nourrir les oiseaux, elles intéressent désormais l’industrie alimentaire humaine (huile comestible, gâteaux, concentrés de protéines, etc.). « Concrètement, il manque de matériel pour répondre à la demande et les cours sont très intéressants », explique le directeur d’Interchanvre.
Un secteur structuré et supervisé
D’autre part, les parties vertes ne sont pas encore commercialisables en France. « Ils contiennent du CBD — cannabidiol — qui possède quelques vertus apaisantes du THC (note de l’éditeur : tétrahydrocannabinol) sans dépendance. Certains pays de l’Union européenne développent ce marché médicinal, mais en France, nous attendons l’implication de l’industrie pharmaceutique. Chez nous, l’industrie française du chanvre est très sûre sur le plan économique. Dans le dans le reste de l’Europe, les opérateurs sont des start-up », déclare Sylvestre Bertucelli. Il y a environ 1000 producteurs de chanvre en France avec une superficie moyenne de 15 hectares. Le secteur est hautement structuré autour de l’interprofession (Interchanvre) qui réunit le secteur en amont (la fédération nationale des producteurs de chanvre, représentant 9 groupes régionaux) et l’aval (union des transformateurs de chanvre, qui réunit six fabricants dont un producteur de semences : le coopérative centrale de producteurs de graines de chanvre).
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Puisque le chanvre appartient à la même famille que le cannabis, la culture est strictement réglementée par l’État. Les graines doivent contenir une teneur en THC inférieure à 0,2 %. Il est donc obligatoire d’utiliser les huit variétés monoïques françaises sélectionnées et certifiées. Les cultures sont également géolocalisées et référencées par le ministère de l’Intérieur. Chaque année, un tiers des parcelles sont contrôlées au moment de la floraison.
Une culture plutôt cool… Le chanvre se comporte sur n’importe quel type de sol, mais préfère sol léger, profond, frais et non hydromorphe. La plante est en effet sensible aux agglomérations et aux phénomènes de compactage. Comme la graine et la tige sont aujourd’hui précieuses, 70 % des surfaces sont cultivées en mode battu : la graine est récoltée en premier passage, puis les tiges sont coupées.
Le chanvre est planté à partir d’avril, mais plutôt fin mai pour éviter le gel. Les récoltes débutent fin août en mode non battu et mi-septembre en mode battu. « Il est important que les plantations croissent rapidement pour couvrir le sol. Le mieux est de planter lorsque le sol présente une température comprise entre 10 et 12 degrés. Il est conseillé de semer 45 à 50 kilos par hectare pour obtenir un peuplement de 250 plantes élevées par mètre carré. Les mauvaises herbes sont donc étouffées. Pour la récolte en mode battu, il faut attendre moins de 10 % des graines vertes », explique Louis-Marie Allard, chanvre de référence nationale Terres Inovia (centre technique interprofessionnel oléagineux, protéagineux et chanvre).
Pour obtenir 8 tonnes de paille par hectare et 10 les quintales de chanvre comptent 150 unités de potasse, 50 unités de phosphore et 100 à 120 unités d’azote, sachant que la plante restaure beaucoup. D’autre part, le chanvre n’utilise pas de pesticides. L’interprofession se bat depuis des années pour obtenir le statut de « zones d’intérêt écologique ». Finalement, les graines peuvent être traitées contre le pythium, le fusariumpythium, la botrytis et la rhizoctonie. La seule menace connue est l’orobanche ramifiée, une plante parasitaire non chlorophylle qui absorbe les éléments minéraux du chanvre. « Lorsqu’un colis est infecté, il est impossible de recultiver du chanvre. Terresinovia travaille sur ce problème en sélectionnant des variétés résistantes. Pour l’instant, les cas sont principalement signalés dans la région de Troyes », rassure Louis-Marie Allard. Autre site de Terres Inovia : la qualification des pailles de chanvre en fonction de leur qualité de rebut. « Certains fabricants ont des spécifications très précises. Les tiges restent généralement quelques jours au sol, mais selon les conditions météorologiques, cela peut modifier leurs propriétés. Nous essayons donc d’inventer des mesures spectrales qui pourraient être prises en charge par les drones », projette Louis-Marie Allard… Mais des rendements variables Non plus, les rendements de cette culture rustique sont très variables en fonction des pluies, de la sécheresse et du vent. En 2015, le rendement moyen national était de 6,1 tonnes de paille par hectare (mais varie de 0,9 à 13 tonnes !) Et 5,7 quintaux de chanvre (allant de 0,5 à 11,5 quintaux). Néanmoins, c’est une excellente tête rotative. « Nous avons essayé de comparer les différences de rendement sur le blé semé après le chanvre, le colza et le tournesol. Le chanvre a obtenu des résultats légèrement meilleurs. Grâce à son pivot profond et fasciculé, il brise les mottes et les plantations résistent mieux à la sécheresse », observe Jean-Marie Allard.
Le chanvre pour la Terre
Le chanvre permet également de promouvoir des terres à forte enjeu écologique : « Personnellement, j’ai commencé à cultiver du chanvre sur mes parcelles situées dans un bassin versant classé Natura 2000. En rotation, la culture du chanvre ne nécessite pas de produit phytosanitaire. En général, je ne mets pas plus de 50 unités d’azote par hectare », témoigne Colette Martin, présidente de l’association Chanvre d’Auvergne. Autre argument environnemental : grâce à sa biomasse importante, un hectare de chanvre consomme autant de CO2 qu’un hectare de forêt !
L’exemple du chanvre d’Auvergne En 2008, le Civam d’Auvergne a inauguré le secteur régional du chanvre d’Auvergne. « Cela faisait partie d’une réflexion sur les courts-circuits. Les membres de notre association vendent exclusivement son chanvre à des acteurs locaux. L’association ne vend rien, c’est une plateforme qui met en relation les producteurs avec les clients les plus proches », explique Colette Martin. Aujourd’hui, l’association réunit une vingtaine d’agriculteurs. « Au début, nous avions beaucoup de membres rêveurs qui étaient la première expérience agricole. Mais c’est une vraie culture et ils ont rapidement abandonné. Il faut que tu sois bien. équipé pour semer, récolter et sécher le chanvre », prévient le président.
Au fil des ans, l’association a investi dans un trommel et les produits ont également été caractérisés par l’école Polytech de Clermont-Ferrand. Les rendements moyens des membres atteignent entre 4 et 6,5 tonnes, mais la production est conforme à la demande. Pendant deux ans, l’exutoire du bâtiment s’affaiblit et celui des semences s’accroît. « La demande de construction s’est effondrée car seuls trois maçons d’Auvergne travaillent encore avec le chanvre. Cependant, nous avons de nouvelles demandes pour la semence. Nous sommes en contact avec les industries locales de la cosmétique et de la peinture. Il faut dire que l’huile de chanvre est particulièrement siccative. C’est intéressant pour les producteurs : la semence est plus spéculative que la paille, dont le prix est constant depuis 1992. « Selon la région, les prix de la paille fluctuent entre 100 et 130€ la tonne, et jusqu’à 1 000€ la tonne pour les graines de chanvre.
Le chanvre est utilisé pour de nombreux tissus combinés avec du coton, généralement à 55%. La combinaison 45% est largement utilisée pour les t-shirts, les tissus de vaisselle, les torchons, les serviettes de bain vendues dans toute la France.
Légaliser le chanvre et en cultiver davantage. La Terre en a besoin maintenant !
Certains producteurs produisent du chanvre pour construire eux-mêmes un bâtiment, y compris des chalets sur leurs propres propriétés. Le chanvre crée une forme de béton à base de chanvre est très populaire.
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