Lyon, avec ses fleuves majestueux, cache des trésors méconnus que le vaporetto révèle au fil de l’eau. Ce moyen de transport atypique offre une perspective unique sur les arrondissements de la ville, dévoilant des panoramas surprenants et des recoins insoupçonnés.
Naviguant paisiblement entre la Presqu’île et la Confluence, le vaporetto permet de découvrir des quartiers sous un autre angle, loin de l’agitation urbaine. Les quais, bordés de bâtiments historiques et de jardins cachés, racontent une histoire différente à chaque escale, rendant chaque trajet inoubliable pour les curieux et les amoureux de Lyon.
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Plan de l'article
Histoire et origine du vaporetto lyonnais
Le vaporetto lyonnais, cette navette fluviale si singulière, a vu le jour en 2012 sous l’impulsion des Yachts de Lyon. Exploité par cette entreprise depuis sa création, le vaporetto a su s’imposer comme un moyen de transport alternatif et attractif, offrant une liaison fluide entre les différents arrondissements de la ville.
L’histoire de cette initiative est marquée par un partenariat stratégique. Effectivement, la RATP s’est associée aux Yachts de Lyon pour renforcer ce projet et proposer une offre de mobilité plus dense sur la Saône. Ce choix illustre une volonté claire de diversifier les modes de transport urbain et de valoriser le patrimoine fluvial de Lyon.
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À l’aube de l’été prochain, un projet de navettes fluviales viendra remplacer le vaporetto actuel. Cet appel d’offres, remporté par la RATP en collaboration avec les Yachts de Lyon, promet de moderniser et d’étendre ce service. Les nouvelles navettes relieront Vaise à Confluence, en passant par des haltes stratégiques telles que le quai Saint-Vincent et le quai Saint-Antoine.
Entité | Faits |
---|---|
Vaporetto | Exploité par les Yachts de Lyon depuis 2012 |
Projet de navettes fluviales | Remplace le Vaporetto dès l’été prochain |
Projet de navettes fluviales | Appel d’offres remporté par la RATP associée aux Yachts de Lyon |
Ces navettes, promises à une durée de trajet de 15 à 20 minutes, répondront aux besoins de mobilité tout en offrant une expérience de voyage unique sur la Saône.
Les arrondissements desservis et leurs trésors cachés
Le vaporetto lyonnais desservait plusieurs arrondissements emblématiques, chacun recelant des trésors cachés. À Vaise, le quartier en pleine mutation, cette navette fluviale permettait de découvrir le charme des quais réaménagés et des petites ruelles pavées.
En naviguant vers le sud, le vaporetto s’arrêtait au quai Saint-Vincent, une halte prisée pour ses vues imprenables sur la colline de Fourvière et ses nombreux bars et restaurants. Ce quai est aussi un point de départ idéal pour une promenade jusqu’à la place des Terreaux.
Un autre arrêt stratégique, le quai Saint-Antoine, offrait aux passagers l’opportunité de flâner sur les marchés colorés et animés, où les producteurs locaux exposent leurs produits frais. Non loin, les traboules du Vieux Lyon dévoilent leurs passages secrets et leur histoire médiévale.
Le vaporetto poursuivait ensuite sa route jusqu’à Confluence, un quartier moderne et éco-responsable, où l’architecture contemporaine se mêle aux espaces verts. Ici, les visiteurs peuvent explorer le Musée des Confluences ou profiter des boutiques et restaurants du centre commercial éponyme.
- Vaise : charme des quais réaménagés
- Quai Saint-Vincent : vues sur Fourvière, bars et restaurants
- Quai Saint-Antoine : marchés animés, traboules du Vieux Lyon
- Confluence : architecture moderne, Musée des Confluences
Les études ont écarté une navette sur le Rhône, préférant concentrer les efforts sur la Saône. Ce choix stratégique permet de desservir efficacement des zones clés tout en offrant une expérience unique de déplacement urbain.
Le projet de navettes fluviales, intégré au réseau TCL, promet de renforcer cette liaison entre les arrondissements, tout en mettant en valeur les atouts culturels et historiques de Lyon.
Expériences et témoignages des usagers
Bruno Bernard, président de la Métropole de Lyon et du Sytral, soutient fermement le projet de navettes fluviales. Selon lui, cette initiative offre une nouvelle solution de mobilité à la fois attrayante et respectueuse de l’environnement. « Les Lyonnais attendaient depuis longtemps une alternative écologique et plaisante pour traverser la ville », confie-t-il.
Les usagers apprécient cette nouvelle offre. Beaucoup soulignent la capacité des bateaux, pouvant transporter de 70 à 90 personnes, ainsi que la possibilité de prendre des vélos à bord. « Cela change tout pour les cyclistes comme moi », affirme Marie, une habituée des trajets entre Vaise et Confluence. « Je peux désormais combiner vélo et bateau, ce qui rend mes déplacements beaucoup plus fluides et agréables. »
Un autre atout majeur de ce service est son tarif : le prix d’un ticket de métro. « Cela rend le vaporetto accessible à tous », explique Julien, un étudiant qui utilise fréquemment cette navette pour se rendre à ses cours.
L’investissement de 12 millions d’euros dans ce projet semble porter ses fruits. Les prévisions de fréquentation s’élèvent à 560 000 voyages par an, ce qui témoigne de l’engouement pour cette nouvelle forme de transport. « La faible fréquence des anciennes navettes était un problème majeur », admet Bruno Bernard. « Avec ce nouveau service, nous corrigeons cette lacune et répondons aux attentes des usagers. »